Dans le contexte américain, les «midterms» sont d’ordinaire des élections défavorables au pouvoir en place qui y perd en moyenne une trentaine de sièges à la chambre des représentants. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que les républicains reprennent le contrôle du pouvoir législatif. C’est moins le renversement de la majorité que son amplitude, et le profil des candidats victorieux, qu’il nous faut observer si nous voulons en tirer des informations utiles sur les logiques à l’œuvre dans cette élection qui prépare la prochaine présidentielle. À cet égard, quelques points marquants sont à souligner.