L’échec de la formation majoritaire à droite lors du dernier scrutin présidentiel marque indéniablement un moment important dans l’histoire de la Cinquième République. L’éviction des Républicains, lointains héritiers de l’UNR, parti fondateur du régime, et du PS, celui de sa consolidation pacifique, ne saurait rester sans conséquences profondes. Mais plus encore, la dispersion de l’électorat, si elle se confirme lors des élections législatives de juin, pourrait nous amener vers une parlementarisation des institutions contre laquelle ce même régime avait pourtant été tout spécialement conçu.
Un tel paradoxe pose question.